Face à la multiplication des logements touristiques dans leur ville, certains maires ont décidé d'encadrer de façon plus stricte ce marché à qui il est reproché de pénaliser l'accès au logement des résidents à l'année.


Locations saisonnières : ces villes qui durcissent le ton

C'est notamment le cas à Saint-Malo, Annecy, où les meublés de tourisme sont devenus majoritaires dans la vieille ville et où les loyers explosent en raison à la raréfaction des logements à louer à l'année, Pays Basque, centre de Paris, etc..

Le maire de Saint-Malo a été le premier à mettre en place des quotas de meublés touristiques par quartiers.

De son côté, La Rochelle a interdit les meublés touristiques de moins de 35 m² pour ne pas pénaliser les logements étudiants.

Dans plusieurs grandes villes, le propriétaire doit également respecter un principe de compensation, où les propriétaires qui mettent un logement en location saisonnière doivent s'engager à proposer un bien de même taille sur le marché de la location de longue durée.

Pour répondre à la gronde des élus locaux, le gouvernement envisagerait de taxer davantage les propriétaires de meublés de tourisme, qui bénéficient aujourd'hui d'abattement forfaitaire de 71 %, contre 50 % pour les logements meublés loués à l'année.

Plusieurs députés ont fait une proposition de loi visant à faire passer le nombre de nuitées autorisées pour la location touristique de 120 à 90 par an.


[03/10/2023]